Le biogaz est un gaz vert qui est produit généralement à partir des déchets agricoles. Pour être plus précis, il provient de la fermentation de déchets organiques. Par exemple : des ordures ménagères, des boues des stations d’épuration, etc. Devant la possibilité d’interruption de réserve de gaz en Russie, GRDF sollicite le recours au biogaz. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la définition du biogaz.
Le biogaz : c’est quoi ?
Nous allons tout d’abord définir le biogaz. Il s’agit d’un gaz provenant de la fermentation de matières organiques. Privés d’oxygène, ces déchets issus de nombreux secteurs forment le biogaz. Ils émanent entre autres de l’industrie alimentaire, des restaurants, des boues de stations d’épuration, de l’agriculture, etc. Ce processus s’appelle « méthanisation », qui a lieu de façon spontanée dans les décharges composées de déchets organiques. Il survient aussi de manière artificielle dans des digesteurs.
Le biogaz contient principalement du gaz carbonique (CO2), du méthane (CH4), du sulfure d’hydrogène (H2S), de l’eau et de diverses impuretés. Pouvant s’utiliser brut ou transformé, il constitue une énergie renouvelable dotée de plusieurs atouts. Sa production vise à rehausser les déchets organiques et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
À quoi sert un biogaz ?
Après avoir entamé la définition du biogaz, nous allons vous parler de leur utilité. Le biogaz présente divers usages.
En le brûlant, il assure la production d’électricité et/ou encore de la chaleur
Il existe une dizaine de centrales françaises qui se sert du biogaz pour la production de l’électricité ou de la chaleur. Il faut le brûler afin d’alimenter les chaudières, les piscines, les serres ainsi que les bâtiments agricoles. C’est donc une source d’eau chaude ou vapeur.
Le biogaz peut être utilisé sous forme de carburant
Pour ce faire, il doit être transformé en biométhane connu sous le nom de bio-GNV ou Gaz Naturel pour Véhicules. Cela permet ainsi d’alimenter les voitures qui fonctionnent au gaz naturel. Le bio-GNV constitue une meilleure solution puisqu’il est plus propre par rapport au diesel. Cette alternative permet de diminuer les émissions de CO2 et de n’émettre que de faible quantité de particules fines. Actuellement, beaucoup d’industries et de réseaux de transports urbains emploient le biométhane comme carburant.
Quels sont les avantages du biogaz ?
À part les informations sur la définition du biogaz, il est également indispensable de connaître leur atout. Le biogaz offre de nombreux avantages sur le plan environnemental. Il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Leur combustion peut produire jusqu’à 10 fois de moins de CO2 que le gaz naturel. De plus, le biogaz réduit fortement la pollution atmosphérique. Il peut aussi remplacer les autres énergies exogènes, notamment l’énergie fossile. Mais aussi, il aide à diminuer les frais du traitement général des déchets grâce à la création de nouveaux rendements. Donc, il devient un complément de revenu idéal pour les agriculteurs suite à la forte déficience des ressources.
Dans le secteur agricole, la méthanisation s’avère être un excellent procédé pour revaloriser les déchets agricoles. Que ce soit d’origine végétale ou animale. Cette technique se sert des lisiers pour créer un amendement et un engrais plus assimilable par les plants. Renfermant de multiples utilités, la méthanisation :
- Supprime les mauvaises odeurs émanant des digestats ;
- Favorise l’hygiénisation des effluents agricoles tout en éliminant les adventices, les pathogènes ou encore les coliformes ;
- Baisse le volume d’engrais chimiques employés ;
- Produit le biogaz, qui n’est autre qu’une source d’énergie renouvelable.
Le biogaz procure des avantages, telles que la production d’électricité ou encore de chaleur. Il peut aussi substituer le carburant des voitures. Néanmoins, il affiche une faible disponibilité. Il est à noter que le biogaz est peu répandu en France. Par conséquent, il ne pourra pas satisfaire tous les besoins des Français. Selon GRDF, 6,4 térawattheures ont été installés. Cela représente 1% de la consommation française. Donc, 1,5 million de logements seulement seront chauffés.
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